LETTRE: Réponse au courrier d'une parente. . . .

 Bien reçu ton courrier par voie postale:

Sur mon blog où je décris les séjours de vacances au sein des familles, tu m'as retourné  ce même  texte.     Avec presque toutes les lignes soulignées de beaucoup de pointillés,  de traits sous les mots,  et beaucoup de  points d'interrogations.       Probablement des choses qui t'ont marquée.

Si cela te touche et t'accroche, c'est que tu t'es retrouvée dans  ces descriptions.

"Monsieur",  comme tu l'appelle maintenant,  a lui même été surpris de ces vacances à l'ambiance plutôt déconcertante.

Tu dis que pour tes enfants c'est incompréhensible.  Ils n'en ont pas eu le vécu !

 Tes enfants auraient été là,  ils auraient vu,   auraient entendu,    et compris une autre version de ton tempérament et de ton comportement.    Et puis les relations entre parents et enfants sont nettement différentes. Ca ne se compare pas.

Ton affirmation de go:    "Je suis ton ainée de quelques années " installe des relations inégales.    Il n'y a pas de hiérarchie dans les sentiments affectifs. . . !   Et dans ce genre de conception  l'affectif disparait d'office. . . . les liens s'effilochent. . .  Un constat . . .

Ce que les ainés ont raconté à ton égard et les souvenirs qui me restent, c'est que tu étais une adolescente insaisissable et rebelle à l'organisation de notre modèle de fonctionnement familiale. Et que notre, Pater familial, a piqué bien des colères inévitables. . . . .relatives à ton attitude.

Alors sans doute as-tu repris,  en vacances chez moi,   ton statut d'ainée,   laissant ressurgir tes anciens traits de caractère ce qui  'nous'    a si fortement incommodé .     Le nous, veut dire :  ' Monsieur'  comme tu l'appelles  à présent,  et moi même.  

Tu es  cheffe, tu veux diriger  à ta façon,    Rentrant dans un autre foyer et  imposer ton mode de vie. Ah?  Le chamboulement.

Bon tout ceci n'est pas grave      J'analyse simplement et je comprends mieux.  Je comprends surtout que dans un tel contexte,  les vacances agréables imaginées,  tournent   au vinaigre.  

Si tu peux,  ne rajoute pas et laisse tomber tes compliments à mon encontre.   Ca ressemble comme à une distribution de bons  points  . . . a la petite!       Et ne peut aller qu'à contre sens de ton ressenti.  

 Tout comme le fait,  de faire des jugements de valeur sur des personnes et de les exprimer, me font penser que t'as pris   "la grosse tête"  ?           A toi toute seule, t'es comme un jury qui distribue des médailles ?   Ah!   Oh!    Pouff !      Je souris   de cette image.     

Tu répétais que les autres sont tous des cons :      Je me rappelle de 'cette expression' .      Encore un jugement de valeur     Toute contente de te sentir au-dessus  !   Je préviens. . . Ca peut être pris dans  les 2 sens   !!!   Je souris encore. . . . .

Alors :   Fait une pose et regarde ailleurs . . . .ça passera   

La Mouche