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Huguette Dreikaus, DNA 29/09/2020
Le mythe d‘Ève persiste, le mythe de la femme créée pour faire entrer l’homme dans la tentation. Il faut remettre les choses à leur place ! Ève a été créée afin que l’homme ne soit pas seul. Elle devait être une personne de compagnie au même titre qu’un chat et s’occuper de son bien-être avec pour cela des talents divers, allant de la confection des repas à la conversation en passant par la cueillette des fruits et la reproduction afin que l’humanité demeure et que l’homme ait des compagnons pour la chasse et la belote.
L’histoire d’Adam et Ève relatée dans la Bible contient un message simple et tragique dans son interprétation. Dans cette histoire de paradis, il n’y a pas encore de place pour les droits des femmes, à savoir la liberté de disposer de leur propre corps en toute liberté et la possibilité de gérer elle-même les tenants et les aboutissants de la vie. La Bible a donné les codes de vie primitifs sans tenir compte des mutations ultérieures de la société.
Les hommes seraient-ils devenus des barbares assoiffés de violence ?
Pour la même raison, la Bible ne parle pas des comportements civils à garder au volant d’une voiture ou des dangers à manipuler un PC. Cela n’existait pas encore. Mais surtout, en ce qui concerne les femmes, elle n’a pas émis de dress-code si ce n’est de se distinguer de l’homme dans la façon de se vêtir (Deutéronome).
Et voilà que la jupe fait ombrage au bien-être de l’homme qui ânonne des principes moraux selon lesquelles la moralité de la femme serait proportionnelle à la longueur de la jupe. La jupe longue serait un gage de comportement exemplaire et de citer les aubes des religieuses. Il paraîtrait que la jupe émoustille les hommes, cette jupe qui était avant tout une cabine qui permettait à une femme de faire pipi n’importe où juste en écartant les jambes dans les rues et dans les champs en n’omettant pas de multiplier les jupons pour éviter à l’urine d’imprégner les tissus des jupes.
Oui, mais les jupes sont courtes et les hommes se sentent émoustillés. Et alors ? Ne sommes-nous pas humains parce que nous savons refréner nos instincts les plus bas ? ! Les hommes seraient-ils devenus des barbares assoiffés de violence ? Il y a l’homme aveuglé par le désir de pouvoir qui sort le pistolet pour donner une leçon au paltoquet qui a eu l’outrecuidance de le dépasser sur la route. Il y a l’homme qui veut couper les c… aux chevaux sans leur murmurer des choses tendres à l’oreille et il y a maintenant l’homme qui se rue sur une femme en jupe parce que la vue des genoux de la belle lui a donné un droit de visite sans aucun interdit, voire un droit de frapper ! Je porte moi-même des jupes. Heureusement que je suis au-delà de la date de sévices.
Si on rajoute à cela les « cogneurs de l’intime », ceux qui battent leur femme même si elle porte un jogging informe, la palette de la violence est immense. Mamema dit : « D’fraue selle ehri buewe richtig ziche » (les femmes doivent éduquer leurs fils correctement). N’oublions pas que chaque homme porte en lui l’éducation que lui a donnée une femme : sa mère.
P.S. Bien dit Huguette et Bravo !
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