vendredi 10 juin 2016
La Baudruche...Martinez !
Et comme la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf ....Elle va s'éclater et être discréditée....
Une baudruche ! pouf ! au sens propre et au sens
figuré.
Les grévistes sont à bout de souffle.
Et leurs salaires réduits !
Quant aux éboueurs de la Ville de Paris en grêve
eux aussi, ils ne sont pas concernés par la loi El Khomeri, ils ont le statut de fonctionnaire, donc hors sujet.
C'était juste pour mettre le " bordel " à Paris !
Conclusion La C G T perd le match !
On ne comprend pas. La France est en état d'urgence et le gouvernement a laissé prendre en otage les Français... Raffineries à l'arrêt, plus de carburant ou presque, transports au minimum...
Interdiction de publication des journaux qui n'inséraient pas le texte de la CGT. Du jamais vu !
Gréve des éboueurs...Et l'extrême violence des affrontements.
Nous avons eu aussi des morts suite aux très graves inondations dans notre pays. Tous ceux qui sont
touchés ont bien d'autres soucis en ce moment. Ce sera dur car il faut panser les plaies. La France est plutôt fatiguée...et les français avec...
Martinez tu ferais bien de dégager !
La Mouche
jeudi 9 juin 2016
lundi 6 juin 2016
Emmanuel Macron ???
En marche ! Son slogan...
Il est la gauche libérale donc il est de droite ?
Il est de gauche, mais fait une politique de droite !
La loi du travail: Les employés et le ou les patrons doivent se
concerter. Travail du dimanche et jours fériés....heures supplémentaires...Aménagements spéciaux...selon les branches.
Ce sera le dialogue au sein de l'entreprise entre patrons et
employés. On votera les propositions et les résultats des
votes seront adoptés.
La majorité l'emportera. Donc plus de sérénité au travail.
C'est démocratique. Il faut avancer car la France est toujours
le pays à la traîne en Europe.
Les fonctionnaires ne devraient plus avoir une fonction à vie.
Les travailleurs du privé et ceux du public devraient avoir les mêmes avantages et les mêmes inconvénients, pour plus de justice sociale. Dans les conditions actuelles il y 2 France...
Une France " rond de cuir" et une France du privé qui angoisse.
Mais cette réforme là n'est pas encore pour demain
Les présidents à la retraite, leurs attributions seraient à diviser par dix...Et
les rétributions des patrons du CAC 40 à revoir ( Macron avait fait la proposition de créer une loi ?)
La Mouche
mercredi 1 juin 2016
²Martinez.....ça suffit....t'es allé trop loin !!!
84 %des français consultés, ont une mauvaise opinion du syndicaliste.
65 % des français ont dit qu'il n'est pas ouvert au dialogue et est incapable de proposer des solutions efficaces.
Les nombreux blessés dont certains graves et les dégradations des biens public et privé, et tous les français privés de leur liberté de se rendre au travail,
cette une atteinte grave.
Faire la grève pour défendre des intérêts, on la fait dans la dignité. On respecte ceux qui veulent travailler.
On ne se laisse pas aller à cette fureur dans la violence !
La France est prise en otage, par ce petit bonhomme qui vaut pas grand'chose ? Une tête de mule ?
Encore un espagnol au tempérament " fuego " qui secoue notre pays ! On avait déjà Valls....
Les français disent " ça suffit " point final !
La Mouche
lundi 30 mai 2016
Ma gorge s'est serrée.... à la lecture émouvante... du récit du maire de Hatten François Fenninger...
La vie...La maladie...Le désarroi. Le Maire raconte...
Ce jour-là, il est 15 heures lorsque
je quitte la mairie. Au coin de la rue, j'aperçois une connaissance de longue date arrêtée au milieu du
trottoir : Henri. 90 ans dans quelques mois, canne à la main.
L'air hésitant. le regard bizarre,
perdu. Je m'approche lentement, stoppe le moteur : « je suis
seul depuis dix jours, m'apprend-il. Erna,
ma femme, doit rentrer de l’hôpital ce soir... je cherche ma
maison mais je ne la trouve pas."
Étonne, je l'oriente vers la bonne
direction, roule lentement à côté de lui sur une centaine de
mètres.
"Ma maison ? Non, ce n'est pas ma
maison, ce n'est pas la cour... Je ne peux pas entrer là, ce n'est
pas chez moi." Patience et dialogue... J'arrive à le faire
monter les marches, je l'aide à entrer dans sa maison, je le fais asseoir dans son fauteuil, lui montre un ancien portrait en compagnie d'Erna... Le voilà rassuré. Heureusement. Je
connais les lieux.
Mais je dois m'absenter, j'ai un rendez-vous
communal : "Restez là. Henri. Tout va bien. Je suis de retour
dans une heure." Mon entretien me semble d'une longueur... Je
l'abrège poliment, passe à la maison, embarque ma femme :
"Vite, quelqu'un a besoin d'aide. Je le sens... J'avais raison.
Une ambulance est arrêtée dans la
rue. Deux jeunes ambulanciers sortent l'épouse tant attendue, Erna, 91 ans depuis le 2 mai, est
incapable de marcher après douze jours à l'hôpital. Ils l'assoient
sur une chaise roulante, la font monter le petit escalier d’entrée,
l'installent dans un fauteuil du salon, replient leur matériel,
leurs couvertures, sortent.
Après ma question, et maintenant ?,
ils me remettent deux fiches médicales et une
enveloppe fermée. “Nous avons fait notre travail: nous avons fait le trajet
Strasbourg - Wissembourg pour chercher cette personne âgée à
l'hôpital et l'amener ici. Maintenant, nous devons retourner à
Strasbourg." Très sympathiques, mais presses, d'autres malades
attendent.
Sidéré par cet abandon, je suis
presque aussi désemparé que les deux anciens qui me regardent. Me
voilà en face d'Henri qui a l'air
d'avoir retrouvé une partie de ses esprits depuis le retour de son épouse ; D'Erna immobile dans son
fauteuil, assise devant moi, ses grands veux tristes grands ouverts
dans lesquels je lis un désarroi complet, une supplication muette :
"Ne nous abandonnez pas... Ne nous laissez pas seuls." Une
émotion indescriptible, des pensées confuses se bousculent en
moi...
Les soucis quotidiens du maire - le
chien du voisin qui aboie sans cesse, la branche d'arbre qui dépasse de la clôture chez le voisin,
le lampadaire qui s'est éteint cette nuit et qu'il faut réparer
tout de suite, le trou dans la chaussée
qu'il faut boucher tout de suite... - me semblent bien loin. Comme
ils sont petits, ces problèmes, comme ils sont mesquins, à en
devenir ridicules...
Car le seul problème, le vrai, l'unique, est un
problème humain, juste devant moi : comment aider ces deux
malheureux ?
Car ils ont toujours été
accueillants. si aimables. Pas d'enfant. Pas de famille. Personne.
Sauf des relations. Ils sont seuls...
Quelles solutions ? D'abord prévenir
les amies du couple du retour d'Erna. Ensuite demander conseil au
cabinet médical. Pas de chance, le médecin traitant est en congé
cet après-midi-là. Heureusement, une médecin remplaçante est
prête à me recevoir. J'arrive, attend la fin de sa consultation en cours. Elle se
révèle très sympathique tout aussi étonnée de cette situation
surprenante d'abandon que j'expose. Coups de téléphone de sa part,
hélas sans succès : il est vrai que nous sommes en fin d'après-midi
et que certains services sont déjà fermés. Drôle de système de
santé !
Je repars : mais que vais-je faire ?
Heureusement, les amies Angèle et
Colette sont arrivées chez Erna.
Heureusement, l'aide-soignante est là
aussi et distribue les comprimés pour Henri - mais elle a une
tournée à faire, doit repartir.
Heureusement aussi l'auxiliaire de vie
est arrivée pour préparer le repas d'Henri : elle va le faire pour
deux, Les choses s'arrangent un peu et les amies rejoignent leur
foyer.
Heureusement que cette dévouée auxiliaire de vie accepte de dépasser ses horaires de présence car tout est chronométré, ce que j'ignorais : seul où à deux, je ne sais comment on aurait réussi à mettre Erna au lit !
Heureusement que cette dévouée auxiliaire de vie accepte de dépasser ses horaires de présence car tout est chronométré, ce que j'ignorais : seul où à deux, je ne sais comment on aurait réussi à mettre Erna au lit !
Derniers échanges de paroles avec le
couple. Chacun se veut rassurant. Henri devra s'occuper de lui-même : revoir son épouse a été
un stimulant, lui a fait retrouver un équilibre... Il va se
débrouiller ! L'auxiliaire de vie et mon épouse sortent avec
moi. Ema et Henri restent seuls. Demain viendront le médecin de
famille, 1'assistante sociale, l'infirmière, les aides, les amies...
La vie reprendra un cours normal et adapté aux besoins de ce couple
marié depuis soixante-et-un ans!
N’empêche. Cette expérience
inattendue a laissé des traces en moi : est-ce cela, notre système
de
santé qui abandonne les plus
abandonnés ? Je comprends un peu mieux les manifestations de rue des infirmières ou des employés
qui sont confrontés tous les jours à des dizaines de cas
identiques. Est-ce cela, le système de fin de vie qui m'attendra un
jour ?
Épouvantables pensées où la vie et
la mort sont si proches... Mais immense reconnaissance à ceux
qui se dévouent toute l'année pour
aider ou soutenir un malade, une personne âgée ou isolée... Tous
mériteraient une médaille ! ››
Le Maire
Il n'y a rien à ajouter à ce texte. Sinon qu'il faut s'aimer un peu, un minimum dans ce monde d'égoïsme, d'individualisme, d'indifférence, de fureur. Se tendre la main dans des situations difficiles et s'aider si le besoin se fait sentir. Le chemin à parcourir sera long...Il y a des petits quartiers, les gens se connaissant bien, ne se saluent pas et ne se parlent pas, durant des années. Même les petits enfants voisins, durant la belle saison, ne jouent pas entre eux. Un apartheid ? dans un petit village ?
Dans un petit lotissement de 5, 6 maisonnettes à l'orée de la forêt où les enfants devraient crier de bonheur???
Mais quel monde sommes nous en train de créer ? Des barbelés invisibles ?
Le chemin sera long et difficile, je le crains...
La Mouche
Le Maire
Il n'y a rien à ajouter à ce texte. Sinon qu'il faut s'aimer un peu, un minimum dans ce monde d'égoïsme, d'individualisme, d'indifférence, de fureur. Se tendre la main dans des situations difficiles et s'aider si le besoin se fait sentir. Le chemin à parcourir sera long...Il y a des petits quartiers, les gens se connaissant bien, ne se saluent pas et ne se parlent pas, durant des années. Même les petits enfants voisins, durant la belle saison, ne jouent pas entre eux. Un apartheid ? dans un petit village ?
Dans un petit lotissement de 5, 6 maisonnettes à l'orée de la forêt où les enfants devraient crier de bonheur???
Mais quel monde sommes nous en train de créer ? Des barbelés invisibles ?
Le chemin sera long et difficile, je le crains...
La Mouche
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