Après un voyage de 3 jours, ( terre, mer,terre ) de plus de 2 mille km depuis le Maghreb, chaleur poussière et fatigue
( mon mari ayant attrapé une
méchante infection au pouce droit, le sang, le pus l'ayant gonflé de 3 x son volume et déjà une douleur sensible aux ganglions. )
nous avons fait notre premier arrêt devant la maison de soins de Woerth, soulagés et espérant enfin
trouver les premiers soins dans l'urgence.
Etant clients de l'établissement.
Explications rapides aux 2 secrétaires de la situation.
Les 2 dames à l'accueil ont répondu que nous n'avons pas de rendez-vous ! Ha !
Une des secrétaires a pris sa voix aiguë pour nous asséner que 5 médecins vont partir à la retraite...
Je ne vois pas le rapport !
Malgré la résistance, nous avons insisté d'être vu par un médecin.
Fouillant dans son cahier de rendez-vous, elle cherchait une place pour ce client venu déranger ce programme et ce " mathématique aménagement " Ca paraissait impossible à obtenir...
Soulevant un peu le bandage, mon mari a montré une petite partie de la grosse plaie.
La gentille petite dame a eu un haut le cœur qu'elle a réprimé un peu. C'est vrai, c'était un peu difficile à voir....dans un cabinet médical si propret, si organisé...
On nous dit de nous installer en salle d'attente. Ce que nous avons fait. Une salle d'attente est faite pour attendre...
Un médecin passe prendre en consultation la seule cliente du cabinet.
Après un bon moment une femme médecin prend un autre client. Le temps passe...
Je vais à l'accueil et attends....
La secrétaire à la voix courroucée me signale que je ne peux rester à l'accueil ! Ha !
Parce que c'est un endroit de confidentialité dit-elle... Oui je pourrais entendre des noms des clients,
leurs pathologies, dispacher des informations etc etc... ( je suis soupçonnée de commérages ! )
Je suis restée sans voix sur le moment.
Evidemment, elle me virait, me jetait...Dégage !
Mais je suis restée. Tout cela était secondaire, n'avait pas de sens.
Un 3° médecin passe. Vincent S.... interne des hôpitaux qui tonitrue ( je ne l'ai pas vu venir, on ne se regarde pas )
Du ton d'être dans son bon droit, il assène à qui veut l'entendre, qu'il n'y a pas d'urgence vitale et qu'il prend les clients qui ont rendez-vous. Me faisant comprendre que mon mari et son urgence attendra.
Nous avions crainte de devoir attendre trop longtemps. Je le redis l'infection étant remontée jusqu'au coude et les ganglions étaient sensibles.
Sur ce nous avons décidé de quitter ce lieu si inaccueillant, qui ne respecte pas le malade en quête de soins...D'autant que personne ne nous avait dit de rester on s'occupera de vous ! Ha !
Nous reprenons la route et filons aussi vite que possible vers l'hôpital de Wissembourg.
Immédiatement pris en charge, sous perfusion d' antibiotiques, bien soigné, bien reçu, un chirurgien traumatologiste a été appelé et l'opération de la main a pris 1 heure tout de même.
Des analyses sont toujours en cours pour recherche de germes.
L'arrogant interne Vincent S....a oublié qu'une éventuelle infection au staphylocoque doré peut faire
disparaître un patient en moins de 48 heures ! Ha !
Une phrase du serment d’Hippocrate
( Je ferais tout pour soulager les souffrances. Que je sois déshonoré et méprisé si j'y manque. )
Et que dirait l'Ordre des Médecins s'il était informé du cas ???
Monique H SCH