vendredi 25 mars 2016

On n' a plus que nos yeux pour pleurer ! Nos hommes politiques...


 L E  T E R R O R I S M E

Nos politiques savaient...
Nos politiques étaient au courant de l'existence de
réseaux islamistes radicaux dans les quartiers...
Comme les prêches haineux dans certaines mosquées.

Mais à des fins électorales, ils fermaient les yeux et
laissaient faire.Quels traîtres !
Dès lors qu'on critiquait les comportements suspects on nous traitait de racistes
Des journalistes aussi étaient de mèche !
Sans oublier les intellectuels ( les bien-pensants)

Et puis, nos chers politiques, n'ont jamais pensé ( trop occupés à travailler pour leur carrière )  que cette violence allait nous péter un jour dans la figure !


Mais nos élus s'en lavent les mains...Ces Ponce Pilate
Leurs mains sont salies par les affaires, leurs envies de pouvoir et le sang des victimes ...

En attendant, leur électorat des banlieues ricane...
Voyez comme nous sommes forts...Nous pouvons
tuer le "mécréant" quand nous voulons et à n'importe quel moment et à n'importe quel endroit.

Leur dernier  passe-droit, qu'on leur offre parce qu' ils ne l'ont même pas demandé, c'est de pouvoir exprimer leur confession religieuse sur le lieu du travail !  ( faire les 5 prières ) encore un appel à l'électorat.
Ces hommes de pouvoir ou au pouvoir  sont souvent des petits esprits étriqués, mal éclairés. Ils ont
semé le vent et les français sont emportés par la tempête.

On n'a plus que nos yeux pour pleurer.
La Mouche










PETRA La perle de la Jordanie...Creusée dans la montagne 11photos














mercredi 23 mars 2016

Allah est grand en France, Très Grand ?



Pour prier Allah le musulman sur le lieu de travail,
il y aura bientôt, un espace réservé à la prière, orienté
vers la Mecque ,décoré du tapis de prière.
5 prières dans la journée.
Une salle d'eau pour les ablutions, le rituel de purification.
Un réchaud sera à disposition, pour le thé brûlant à
la menthe.
Une cuisine et cantine pour les repas à base de viande
halal  selon les règles du coran.
On rajoutera une pièce à part avec accès indépendant
pour les femmes. Ne pas se croiser entre sexe opposé
est primordiale !
( Voilà le tapis rouge est déployé ! )

Allah en France est plus grand qu'ailleurs, vu qu'on
le vénérera  dans des structures qu'il faudra élaborer
à présent, mais qui n'existent pas dans les pays musulmans !

" Là-bas " pour prier, le croyant se contente de l'endroit dont il dispose. La rue, le chantier, où il se trouve
quand appelle le muezzin

En France Allah est plus grand que le Dieu Chrétien !

Le DIEU CHRETIEN EST TRES DISCRET
La croyance ne se montre pas, elle est intérieure...

Il n'a pas d'exigences particulières. Il faut respecter mais Il n'impose pas.
Il se satisfait de ce que Lui donne ses fidèles...leur foi leurs prières. leur charité.
Il est bon, Il comprend les souffrances humaines et compatit .Il a été homme Lui-même.

Il n'appelle pas à la guerre, pas à tuer.
Il pardonne et veut la paix entre les hommes et les femmes.de toutes nationalités. Il est BIENVEILLANCE.

Allah le musulman est fier et veut être le maître du monde. Le monde entier prosterné à ses pieds,
et convertir par le feu et le sang, s'il le faut.
Les lois du coran doivent être appliquées par la force et le sabre. Il est impitoyable...

La femme cet être transparent, sa principale utilité, est d'enfanter et multiplier les sujets du
Dieu musulman, pour en accroître le pouvoir.

C'est ainsi que les humains de toute la terre seront asservis par le Dieu puissant musulman...

Le Dieu Musulman ou le Chrétien...la même divinité... mais le Dieu Chrétien est le Magnifique !

Il veut que règne le bonheur sur cette belle terre. Egalité et fraternité entre hommes femmes,
et couleurs de peau.

Chaque homme a la liberté d'interpréter sa religion
On peut choisir celle qui fait vivre dans la violence, ou celle qui fait vivre dans la paix et la sérénité...
L'interprétation...est essentielle.
Parce qu'il y a aussi un islam de paix et de tolérance

Pauvre FRANCE .. Elle est engonsée dans les conflits venus d'ailleurs...

La Mouche



lundi 21 mars 2016

DN d'Alsace du 18 mars 2016 La religion du pire...Editorial.

L’Éditorial de Didier Rose (DNA)

La religion du pire
La loi El Khomri dynamitée, émergent encore et toujours de ce champ de ruines des articles conflictuels. Débrider le fait religieux au travail en est un, phénoménal de culot, assommant d'inconséquence. 

On se demande quelle mouche a piqué les vrais auteurs de cette loi, ceux qui ont tenu la plume d'une ministre du Travail vraiment pas gâtée.

Peut-être est-ce pour ne pas paraître suppôts du patronat qu'ils l'ont ajouté un soupçon d'affirmation des libertés individuelles, quelque chose comme un alibi de gauche dans une déferlante libérale. Les obliger à intégrer ,
les pratiques religieuses est un mauvais coup porté aux chefs du personnel : il leur faudra du cran et de la santé pour rédiger plannings et règles de services.

Au prétexte d'ajouter de la laïcité dans le code du travail, on va vers un effet contraire : l'introduction au bureau ou a l'usine du droit aux signes et aux comportements distinctifs, aux rituels particuliers, voire aux
interdits alimentaires risque de déclencher des guerres sans fin.
 Car dans ce monde professionnel réglé, chacun doit composer en permanence avec l'autre dans, un triangle fragile associant salariés, dirigeants et clients.

Ceux des patrons français qui avaient placé quelque espoir dans la loi El Khomri tombent à la renverse: une autre source de blocage est importée dans leurs structures, sans que personne n'ait rien demandé.
Les seuls à applaudir seront les féroces, les plus butés les moins ouverts des pratiquants. Ceux que les règlements intérieurs avaient jusqu'alors du mal à contenir, et que les patrons retrouvaient aux prud'hommes.

La laïcité n'a rien à gagner de batailles entre des jusqu'au-boutistes et ces zones de recherche d'efficacité que sont les entreprises. Seule l'insécurité juridique progressera si la revendication confessionnelle devient
une composante du droit du travail.
 A croire que ce gouvernement, ne se raccroche plus lui-même qu'à une seule religion : celle du pire arbitrage.
Didier Rose

vendredi 18 mars 2016

Loi du travail article 6... El Khomri une belle connerie !!!



La revendication confessionnelle ( musulmane ) est acceptée sur les lieux
du travail !
Ben voyons !
La pratique religieuse au travail !!!
Un coup de tonnerre!

Comment les socialistes peuvent-ils
être aussi tarés ?
François Hollande fait des risettes à
Daech ?

Elle nous apportera que des conflits au
sein des entreprises. On n'en a pas besoin, vraiment.
Défendre notre laïcité au travail, dans les écoles, les administrations, et ailleurs est primordiale.
Ce nouveau droit du travail reflète déjà comme futures conséquences, des crispations, des affrontements à venir.

Notre France chrétienne doit s'effacer,
toujours et encore devant les passe-droits des français issus de
l'émigration ?  Pauvre France elle devient musulmane ! Déjà on nous impose la viande halal. Et nos braves vaches meurent dans la souffrance...

Il faut virer ce gouvernement...ça devient grave !

Nous voulons la paix dans ce pays...Ce qui est religieux relève du privé... Basta ! Pour certains d'entre eux, ils ne
respectent  pas nos lois,.ni la femme, surtout la femme française, trop libre.

Et bien, les patrons n'embaucheront plus que des français de confession chrétienne, pour parer aux multiples incidents !

Robert Batinger, qui a un certain âge, et un âge certain, doit absolument revoir sa copie.
Il faut être pragmatique et non rêveur....Le monde actuel, les conflits,les attentats, les guerres à nos portes
demandent de la fermeté.

 Il faut savoir s'opposer, et savoir dire non pour notre survie !
Ce gouvernement est sous influence. . .électorale ?

De Gaulle disait en parlant des socialistes: " qu'ils sont incapables et donc dangereux "

NOTRE LAICITE EST UNE VALEUR FONDAMENTALE non négociable !

La Mouche

mercredi 9 mars 2016

samedi 5 mars 2016

Ces enfants...dans la boue, la pluie et le froid de l'hiver...


Accueillons ces familles et ces enfants...dans la boue, la pluie et le froid de l'hiver, parquez derrière les barbelés d'un autre temps !

Il est vrai que nous voyons dans le migrant,en premier, son statut de réfugié fuyant la misère. Puis celui de sa culture spécifique.

Maintenant que Kamel Daoud nous a dévoilé la psychologie, l'emprise de l'islam sur tous ceux qui vivent leur religion intensément, nous mesurons
d'autant plus le fossé qui sépare l'orient de l'occident et les difficultés à vivre ensemble.

Nous ne pouvons pas prendre toutes ces responsabilités. Nos valeurs, surtout celles concernant les femmes,
nous les partagerons avec les musulmans, à condition qu'ils les acceptent et les respectent.
Ce sera à eux de faire les efforts nécessaires. Ils doivent s'intégrer, respecter les lois de notre pays.

Nous avons en France des imams qui prêchent un islam radical incompatible avec les temps modernes
du 21° siècle.
Mais qui ira convertir tous les orientaux à une pratique religieuse modérée, surtout pour les populations
vivant en terre chrétienne ?
Cette tâche et cette responsabilité incombera à des prêcheurs de paix qui auront la force et le courage
à faire évoluer de l'obscurantisme à la lumière.

Pour le malheur de l'homme, les religions avaient imposé des dogmes, des lois autoritaires, des croyances,
par la peur, les tortures, la terreur, les massacres sans oublier les guerres !
Elles nous avaient confisqués notre liberté de penser, confisqués aussi notre vie d'homme ou de femme libre!

Constat : encore une fois pour le malheur de l'humanité,  au 21° siècle, on en est toujours au même stade !

La Mouche

jeudi 3 mars 2016

Michel Onfray soutient Kamel Daoud.( La Femme...toujours ! )





Kamel Daoud est sous le coup d'une fatwa en Algérie pour ses écrits...
Une pétition dans le journal , Le Monde, signée par
des intellectuels français de gauche, le critiquent et l'accablent également !

Il est écrivain, et penseur libre.
Il a expliqué la femme, imaginée par les islamistes.
Pour certains d'entre eux, elle ne représente rien dans
leur conscient.
Un voile noir qui dissimule un corps fantôme.
Le corps de la femme n'existant pas...
Une créature qui ne s'appartient pas. Elle est soumise
à ceux qui l'a possèdent !

Michel Onfray soutient et défend Kamel Daoud pour
son analyse sur la femme musulmane et les viols à Cologne. ( article du 2.3.2016 )

Il est fort regrettable que nos intellectuels de gauche soient si peu " intellectuel "
Dans ce  " Petit Village Carré Parisien "  à l'horizon bouché, vous êtes bien démunis !
Que vienne un souffle extérieur, vous voilà tous "grippés et enrhumés"

Il n'y a  ni culture ni pensée unique, et vous le savez bien. Pauvres c...
Analysons ce que Kamel Daoud nous dévoile. Essayons de décrypter ces esprits tourmentés,
encombrés. Une tornade est passée par là, apportant ténèbres et malheur...Ce sera pas facile !

La Mouche

mercredi 2 mars 2016

Que s’est-il passé à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre ? La femme est niée par les islamistes !

Par Kamel Daoud (Écrivain)

Que s’est-il passé à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre ? On peine à le savoir avec exactitude en lisant les comptes rendus, mais on sait – au moins – ce qui s’est passé dans les têtes. Celle des agresseurs, peut-être ; celle des Occidentaux, sûrement.
Fascinant résumé des jeux de fantasmes. Le « fait » en lui-même correspond on ne peut mieux au jeu d’images que l’Occidental se fait de l’« autre », le réfugié-immigré : angélisme, terreur, réactivation des peurs d’invasions barbares anciennes et base du binôme barbare-civilisé. Des immigrés accueillis s’attaquent à « nos » femmes, les agressent et les violent.
Cela correspond à l’idée que la droite et l’extrême droite ont toujours construite dans les discours contre l’accueil des réfugiés. Ces derniers sont assimilés aux agresseurs, même si l’on ne le sait pas encore avec certitude. Les coupables sont-ils des immigrés installés depuis longtemps ? Des réfugiés récents ? Des organisations criminelles ou de simples hooligans ? On n’attendra pas la réponse pour, déjà, délirer avec cohérence. Le « fait » a déjà réactivé le discours sur « doit-on accueillir ou s’enfermer ? » face à la misère du monde. Le fantasme n’a pas attendu les faits.


Le rapport à la femme

Angélisme aussi ? Oui. L’accueil du réfugié, du demandeur d’asile qui fuit l’organisation Etat islamique ou les  guerres récentes pèche en Occident par une surdose de naïveté : on voit, dans le réfugié, son statut, pas sa culture ; il est la victime qui recueille la projection de l’Occidental ou son sentiment de devoir humaniste ou de culpabilité. On voit le survivant et on oublie que le réfugié vient d’un piège culturel que résume surtout son rapport à Dieu et à la femme.

En Occident, le réfugié ou l’immigré sauvera son corps mais ne va pas négocier sa culture avec autant de facilité, et cela, on l’oublie avec dédain. Sa culture est ce qui lui reste face au déracinement et au choc des nouvelles terres. Le rapport à la femme, fondamental pour la modernité de l’Occident, lui restera parfois incompréhensible pendant longtemps lorsqu'on parle de l’homme lambda.
Il va donc en négocier les termes par peur, par compromis ou par volonté de garder « sa culture », mais cela changera très, très lentement. Il suffit de rien, du retour du grégaire ou d’un échec affectif pour que cela revienne avec la douleur. Les adoptions collectives ont ceci de naïf qu’elles se limitent à la bureaucratie et se dédouanent par la charité.
Le réfugié est-il donc « sauvage » ? Non. Juste différent, et il ne suffit pas d’accueillir en donnant des papiers et un foyer collectif pour s’acquitter. Il faut offrir l’asile au corps mais aussi convaincre l’âme de changer. L’Autre vient de ce vaste univers douloureux et affreux que sont la misère sexuelle dans le monde arabo-musulman, le rapport malade à la femme, au corps et au désir. L’accueillir n’est pas le guérir.

« La femme étant donneuse de vie et la vie étant perte de temps, la femme devient la perte de l’âme »

Le rapport à la femme est le nœud gordien, le second dans le monde d’Allah. La femme est niée, refusée, tuée, voilée, enfermée ou possédée. Cela dénote un rapport trouble à l’imaginaire, au désir de vivre, à la création et à la liberté. La femme est le reflet de la vie que l’on ne veut pas admettre. Elle est l’incarnation du désir nécessaire et est donc coupable d’un crime affreux : la vie.
C’est une conviction partagée qui devient très visible chez l’islamiste par exemple. L’islamiste n’aime pas la vie. Pour lui, il s’agit d’une perte de temps avant l’éternité, d’une tentation, d’une fécondation inutile, d’un éloignement de Dieu et du ciel et d’un retard sur le rendez-vous de l’éternité. La vie est le produit d’une désobéissance et cette désobéissance est le produit d’une femme.
L’islamiste en veut à celle qui donne la vie, perpétue l’épreuve et qui l’a éloigné du paradis par un murmure malsain et qui incarne la distance entre lui et Dieu. La femme étant donneuse de vie et la vie étant perte de temps, la femme devient la perte de l’âme. L’islamiste est tout aussi angoissé par la femme parce qu’elle lui rappelle son corps à elle et son corps à lui.


La liberté que le réfugié désire mais n’assume pas

Le corps de la femme est le lieu public de la culture : il appartient à tous, pas à elle. Ecrit il y a quelques années à propos de la femme dans le monde dit arabe : « A qui appartient le corps d’une femme ? A sa nation, sa famille, son mari, son frère aîné, son quartier, les enfants de son quartier, son père et à l’Etat, la rue, ses ancêtres, sa culture nationale, ses interdits. A tous et à tout le monde, sauf à elle-même. Le corps de la femme est le lieu où elle perd sa possession et son identité. Dans son corps, la femme erre en invitée, soumise à la loi qui la possède et la dépossède d’elle-même, gardienne des valeurs des autres que les autres ne veulent pas endosser par [pour] leurs corps à eux. Le corps de la femme est son fardeau qu’elle porte sur son dos. Elle doit y défendre les frontières de tous, sauf les siennes. Elle joue l’honneur de tous, sauf le sien qui n’est pas à elle. Elle l’emporte donc comme un vêtement de tous, qui lui interdit d’être nue parce que cela suppose la mise à nu de l’autre et de son regard. »


« On voit, dans le réfugié, son statut, pas sa culture ; il est la victime. On voit le survivant et on oublie que le réfugié vient d’un piège culturel que résume surtout son rapport à Dieu et à la femme »


Une femme est femme pour tous, sauf pour elle-même. Son corps est un bien vacant pour tous et sa « malvie » à elle seule. Elle erre comme dans un bien d’autrui, un mal à elle seule. Elle ne peut pas y toucher sans se dévoiler, ni l’aimer sans passer par tous les autres de son monde, ni le partager sans l’émietter entre dix mille lois. Quand elle le dénude, elle expose le reste du monde et se retrouve attaquée parce qu’elle a mis à nu le monde et pas sa poitrine. Elle est enjeu, mais sans elle ; sacralité, mais sans respect de sa personne ; honneur pour tous, sauf le sien ; désir de tous, mais sans désir à elle. Le lieu où tous se rencontrent, mais en l’excluant elle. Passage de la vie qui lui interdit sa vie à elle.
C’est cette liberté que le réfugié, l’immigré, veut, désire mais n’assume pas. L’Occident est vu à travers le corps de la femme : la liberté de la femme est vue à travers la catégorie religieuse de la licence ou de la « vertu ». Le corps de la femme est vu non comme le lieu même de la liberté essentielle comme valeur en Occident, mais comme une décadence : on veut alors le réduire à la possession, ou au crime à « voiler ».
La liberté de la femme en Occident n’est pas vue comme la raison de sa suprématie mais comme un caprice de son culte de la liberté. A Cologne, l’Occident (celui de bonne foi) réagit parce qu’on a touché à « l’essence » de sa modernité, là où l’agresseur n’a vu qu’un divertissement, un excès d’une nuit de fête et d’alcool peut-être.
Cologne, lieu des fantasmes donc. Ceux travaillés des extrêmes droites qui crient à l’invasion barbare et ceux des agresseurs qui veulent le corps nu car c’est un corps « public » qui n’est propriété de personne. On n’a pas attendu d’identifier les coupables, parce que cela est à peine important dans les jeux d’images et de clichés. De l’autre côté, on ne comprend pas encore que l’asile n’est pas seulement avoir des « papiers » mais accepter le contrat social d’une modernité.

Le problème des « valeurs »

Le sexe est la plus grande misère dans le « monde d’Allah ». A tel point qu’il a donné naissance à ce porno-islamisme dont font discours les prêcheurs islamistes pour recruter leurs « fidèles » : descriptions d’un paradis plus proche du bordel que de la récompense pour gens pieux, fantasme des vierges pour les kamikazes, chasse aux corps dans les espaces publics, puritanisme des dictatures, voile et burka.
L’islamisme est un attentat contre le désir. Et ce désir ira, parfois, exploser en terre d’Occident, là où la liberté est si insolente. Car « chez nous », il n’a d’issue qu’après la mort et le jugement dernier. Un sursis qui fabrique du vivant un zombie, ou un kamikaze qui rêve de confondre la mort et l’orgasme, ou un frustré qui rêve d’aller en Europe pour échapper, dans l’errance, au piège social de sa lâcheté : je veux connaître une femme mais je refuse que ma sœur connaisse l’amour avec un homme.
Retour à la question de fond : Cologne est-il le signe qu’il faut fermer les portes ou fermer les yeux ? Ni l’une ni l’autre solution. Fermer les portes conduira, un jour ou l’autre, à tirer par les fenêtres, et cela est un crime contre l’humanité.
Mais fermer les yeux sur le long travail d’accueil et d’aide, et ce que cela signifie comme travail sur soi et sur les autres, est aussi un angélisme qui va tuer. Les réfugiés et les immigrés ne sont pas réductibles à la minorité d’une délinquance, mais cela pose le problème des « valeurs » à partager, à imposer, à défendre et à faire comprendre. Cela pose le problème de la responsabilité après l’accueil et qu’il faut assumer.

Kamel Daoud est un écrivain algérien. Il est notamment l’auteur de Meursault, contre-enquête (Actes Sud, 2014), Prix Goncourt du premier roman. Il est également chroniqueur au Quotidien d’Oran. Cet article a d’abord été publié en Italie dans le quotidien La Repubblica.

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